Finance solidaire
facilite le financement de projets destinés à lutter contre l’exclusion et à améliorer la cohésion sociale (réinsertion, lutte contre le chômage, mal logement).
La rentabilité financière n’est pas la priorité.
Finance responsable
favorise des investissements socialement responsables (ISR) selon une grille de critères ESG :
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Environnementaux
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Sociaux de type bien être des salariés, dialogue social, handicap
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Gouvernance: lutte contre la corruption, féminisation des CA, transparence de la rémunération dirigeants
Finance verte
facilite les investissements avec impact positif sur l’environnement (milieux, écosystèmes) en favorisant la transition énergétique et la lutte contre le réchauffement climatique.
Finance durable
ensemble des pratiques financières visant à favoriser l’intérêt de la collectivité sur le long terme.
La déclaration de performance extra-financière (DPEF)
La Déclaration de Performance Extra-Financière consiste en une publication détaillée d’informations sur les implications sociales, environnementales, sociétales des activités de l’entreprise et de son mode de gouvernance.
Partie prenante du rapport de gestion, la DPEF doit être certifiée obligatoirement par un Organisme Tiers Indépendant (OTI).
Si les grands axes de constitution du document sont suggérés, aucun indicateur n’est obligatoire, pas de contrainte réglementaire, pas d’exercice de reporting donc mais un rapport qui doit être synthétique et pertinent avec une carte blanche sur le fond et la forme.
Pour le moment, seuls les entreprises de plus de 500 salariés (si cotées : 40 M€ de chiffre d’affaires ou 20 M€ de total bilan, si non cotées 100 M€ de chiffre d’affaires ou 100 M€ de total bilan) sont obligées de produire ce document.
Le contenu de la déclaration
Le plan de la démarche :
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une explication du business model (marché, environnement, stratégie de création de valeur),
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les enjeux et principaux risques liés à votre activité,
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les politiques & actions mises en œuvre pour prévenir, identifier et atténuer la survenance des risques,
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les résultats de ces politiques présentés sous forme d’indicateurs-clé de performance.
Pas de blabla, cet outil de reporting doit refléter la «matérialité» des enjeux, leur pertinence. Les objectifs sont parfaitement définis, les risques ciblés, les actions démontrées, et les résultats prouvés ( le fameux licence to operate - processus par lequel une entreprise se donne les moyens d’obtenir l’accord tacite le plus large possible des parties prenantes pour le développement ou la réalisation d’un projet).
Quelques points de passage
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Expliquons notre modèle, démontrons que les réflexions RSE, ESG nous permettent de nous positionner sur le sujet et de progresser. Il n’est pas question de nous évaluer sur le sujet, juste d’expliquer que nous, entrepreneurs, nous faisons depuis longtemps plus que ce que l’on dit. ....( et pourquoi l'Etat s'est-il soustrait à son obligation de DPEF pour ses EPA, EPIC !!!!)
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Dans le jargon de la DPEF, une figure est très fortement suggérée : l’analyse de matérialité qui positionne nos enjeux prioritaires - ceux auxquels nous allouons en priorité des ressources - sur deux axes : l’importance de nos impacts pour les parties prenantes vs l’importance pour le modèle économique.
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Que faisons-nous pour améliorer ces points ? expliquons simplement les politiques que l’on met en œuvre pour apporter une réponse à ces enjeux.
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Comment les suit-on ? exposons nos indicateurs, comparons-les dans le temps, montrons la marge de progression que nous avons parcourue et celle qui reste à faire démontrera notre crédibilité. Restons humble, ne mettons pas en avant les indicateurs où nous performons, mais ceux qui sont stratégiques pour nous.